L’huître plate (Ostrea edulis) est l’huître native des côtes européennes. C’est celle que mangeait les romains et nos ancêtres jusqu’au début du XXème siècle. Ensuite des épizooties et une certaine difficulté à la cultiver firent qu’on a importé vers 1930 l’huître creuse portugaise, puis vers 1970 l’huître creuse japonaise, qui sont devenues invasives. Néanmoins, si elle n’est plus aussi fréquente qu’il y a un siècle, l’huître plate sauvage se maintient, et elle est même cultivée dans un estuaire Breton (huître de Belon).
Dans la nature elle peut former de gros récifs qui peuvent être la base d’une vie importante, un peu comme les herbiers ou les récifs coralliens. On parlera encore ici d’espèce « ingénieur d’écosystème ».
Dans l’étang de Berre cette espèce n’était pas trop décrite jusqu’à ce que de gros récifs soient découverts (et exploités par les pêcheurs) dans les années 1950, notamment en face de l’embouchure de l’Arc. La formation de ces récifs étaient liés à la salinisation de l’étang, après le surcreusement du canal de Caronte à 9 m de profondeur en 1925. Ces huîtres n’ont pas résisté à la désalinisation liée à la production de la centrale de Saint-Chamas à partir de 1968.
L’idée de la réintroduire est venue de trois informations :
La méthode imaginée à ce niveau est simple :
Il n’a pas vraiment débuté, nous cherchons à valider la méthode imaginée ou une autre méthode.