Le batolab

Un bateau-laboratoire dédié à la santé de l’Étang de Berre et à la recherche de solutions techniques pour les écosystèmes.

Nos engagements

Nos actions ont pour objectif de sensibiliser les personnes au devenir de notre monde et entrent dans le cadre de la transition écologique. Nous vivons actuellement dans un environnement détérioré où des dégâts peuvent encore être réparés si tout le monde s’engage. Le changement climatique n’est plus à prouver, de même que l’effet de l’activité humaine. C’est donc avec l’effort de chacun que nous pourrons continuer de vivre. 

Origine du Projet 

 

La pollution plastique est un phénomène mondial qui touche aussi et surtout le milieu marin. Des initiatives existent déjà au niveau international pour essayer de remédier à ce problème et nous avons pu notamment visiter le bateau Tara venu en septembre 2019 à Marseille. L’Étang de Berre n’échappe pas à ce phénomène et une promenade le long des berges suffit pour se rendre compte du nombre de bouteilles et de sachets qui flottent, altérant non seulement le paysage mais également la vie marine. Ceci est dû à plusieurs facteurs: le déversement des fleuves (Touloubre, Durançole, Arc), les déchetteries mais aussi la main humaine. 

L’idée est de proposer un mini-laboratoire mobile, une base de recherche, pour permettre d’observer l’état de santé et de vie de notre étang, à l’échelle locale, pouvant compléter une recherche plus générale sur cette petite mer intérieure de Berre. Nous pourrons partager ces données plus largement avec des centres de recherche sur la biodiversité de l’étang et l’état de pollution: centres de recherche sur les zones lagunaires tels que la Tour du Valat en Camargue par exemple.

L’étang de Berre, cette lagune fragile

L’étang de Berre est un écosystème fragile qui a subi de nombreuses mésaventures par le passé. Lors de la construction de la centrale électrique de Saint-Chamas en 1966, il était couvert d’herbiers continus de zostères abritant une multitude d’espèces marines. Le déversement d’eau douce, de limons, de produits azotés et de diverses substances ont aujourd’hui fortement dégradé cet écosystème. Nous observons cependant une amélioration depuis quelques années, mais l’équilibre est fragile. L’étang et ses zones humides abritent toujours de nombreuses espèces à protéger. 

Plus de 0 kg
de déchets déjà ramassés

Nos objectifs

 

Après avoir fait voyager son laboratoire mobile sur les routes et dans les campagnes, l’association a désormais pour objectif de s’intéresser au milieu aquatique en mettant son savoir faire au service de notre étang. L’association ‘8 vies’ entend créer un laboratoire de recherche pour les milieux aquatiques. C’est un projet local au plus proche des préoccupations des habitants du littoral de l’étang, qui peut permettre à différentes organisations telles que le GIPREB, l’Institut éco-citoyen de Fos, le TARA d’utiliser les données collectées. 

 

Nous serons en lien avec d’autres associations locales moins scientifiques qui portent un autre regard sur l’étang et son écosystème (humain, naturel, économique), pour proposer des activités et des projets complémentaires: association Empreinte (Saint-Chamas), le Bureau des Guides GR2013 (Marseille), association SAFI (Marseille) avec qui la réalisation d’une barge a déjà été réalisée, et qui se trouve amarrée à St Chamas: le Ressentiscaphe. 

Projets portés par le batOlab

PHASE 1

L’étang de s’y mettre

PHASE 2

L’étang de la mer

PHASE 3

Mesure de plancton

Le bateau

 

Le projet commence par la récupération du bateau adéquat pour optimiser le ramassage des déchets dans l’étang et en faire un laboratoire flottant. Le bateau visé est le Soleil, un petit voilier “pêche-promenade” de 4,70m, un plan Menhir fabriqué au chantier Lanaverre. 

Notre première ambition est de remettre en état ce bateau et lui trouver une place au port de saint chamas.

Le plan Menhir est un modèle idéal pour accéder à des zones peu profondes. En effet, l’étang de Berre étant “bouché” par des limons, de nombreuses zones peu profondes sont à couvrir pour la récolte de déchets. Avec seulement 30 cm de tirant-d’eau, le plan Menhir est un bateau léger et maniable qui peut naviguer dans des conditions difficiles.

C’est un voilier, son énergie principale est le vent. Il est équipé d’un moteur hors bord thermique. Nous prévoyons dans un second temps de l’équiper d’un moteur électrique afin de faciliter les manœuvres en zone portuaire. D’autres modifications sont également décrites ci-dessous:

Identité visuelle

 

L’identité visuelle est le point-clé de la communication autour de notre projet. Le bateau doit afficher sa fonction et son message dès le premier regard, grâce à son habillage et son esthétique: couleurs, graphisme sur la coque, logo, drapeau, … 

Le moteur du bateau

 

Si l’énergie principale du bateau est le vent, il est équipé d’un moteur à essence. Le moteur est utilisé essentiellement pour manoeuvrer au port ou pour rentrer si le vent n’est plus favorable à la navigation. Nous désirons équiper le bateau d’un moteur électrique, beaucoup moins polluant que le moteur thermique. 

 

Pour aller plus loin dans notre démarche, notre ambition est de fabriquer le moteur à partir de matériaux de récupération. Nous avons comme idée de récupérer un moteur hors-bord à essence en panne, de supprimer le moteur thermique et adapter un moteur électrique à la place. Il sera ensuite possible d’installer des panneaux solaires pour recharger les batteries. Le moteur sera fabriqué dans un second temps du projet. C’est néanmoins un élément essentiel pour une utilisation propre en adéquation avec le sens du projet.

 

L’ordinateur de bord

 

Dans la plupart des actions que nous allons mener, nous aurons besoin de relever des données et de les corréler. Les données serviront à valoriser notre travail, par exemple avec des études scientifiques sur la provenance des déchets. Il faudra prévoir de photographier, peser les déchets et localiser les points de ramassage. De même, le trajet de collecte des micro-plastiques seront tracés par GPS. L’observation précise, rigoureuse et régulière est un élément-clé du projet. Il serait également intéressant de pouvoir mesurer les paramètres de l’eau (température, profondeur, salinité, turbidité) ainsi que les paramètres de l’air (capteurs météo, particules fines, pollution,…). Nous prévoyons de concevoir et d’installer sur le bateau une centrale d’acquisition de toutes ces données. (Partenariat avec LMSC ). Ceci sera fait dans un second temps du projet.

8Vies pour la planète
Association « 8 vies pour la planète »
Maison des Associations
Av. Saint-Exupéry
13250 Saint-Chamas
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